La place de la respiration dans notre vie....
Le mécanisme respiratoire
Pour comprendre l'importance du rôle de la respiration dans notre quotidien, je vais tenter de vous parler de la respiration sous plusieurs angles.
Pour commencer, nous allons décortiquer son fonctionnement et par conséquence les principales structures anatomiques engagées dans le mécanisme de la respiration.
En suite, vous pourrez découvrir toute la place et l'importance d'une respiration optimale. Non seulement pour notre bien être au quotidien, mais notamment pour augmenter nos performances intellectuelles et sportives ainsi que professionnelles et relationnelles.
Le mouvement
Sur cette illustration, nous pouvons très bien apercevoir le mouvement de la cage thoracique lors des inspirations et expirations et plus précisément celui du principal muscle de la respiration : le muscle diaphragme.
Le muscle diaphragme
Le muscle diaphragme joue un rôle particulièrement important dans la respiration. Principal muscle de l’inspiration, il s’agit d’une membrane musculo-tendineuse en forme de dôme marqué de deux coupoles, une à droite et une à gauche, qui sépare le thorax de la cavité abdominale. Il communique avec le cœur, les poumons, l’œsophage, l’estomac, le foie, la rate, le pancréas, les reins et le colon. Sur le plan squelettique, il s’attache sur le sternum en avant, sur les vertèbres T12 à L4 en arrière et sur les six côtes inférieures.
Associé aux muscles intercostaux, il assure la mécanique de la respiration en alternant les mouvements d’inspiration et d’expiration. Lors de la respiration normale, le diaphragme se contracte et s’aplatit pour l’inspiration, créant ainsi une pression négative dans les poumons qui augmente la profondeur de la cavité thoracique et y attire l’air. Lors de l’expiration, le muscle diaphragme se relâche créant une pression positive dans le poumon qui oblige l’air à sortir.
Les muscles respiratoires
et modifications de la cage thoracique
Le système respiratoire comprend les voies aériennes qui descendent vers les poumons, les cavités nasales, certaines parties du pharynx, le larynx, la trachée et les bronches. Le mécanisme respiratoire y inclue le fonctionnement des muscles du cou, les os et articulations constituant le thorax et le système nerveux responsable du bon fonctionnement de cet appareil. Nous allons aborder un bref rappel anatomique et fonctionnel des principales structures sur lesquelles nous intervenons généralement en ostéopathie.
La respiration, autrement dit la circulation de l’air dans les poumons, se fait grâce à l’activité des muscles du cou (muscles inspiratoires : les muscles scalènes, les muscles sterno-cléido-mastoïdiens), des muscles du thorax (muscle inspiratoire principal : le muscle diaphragme ; muscles inspiratoires accessoires : les muscles intercostaux externes et le muscle trapèze. Muscles expiratoires : les muscles intercostaux internes), et enfin des muscles de l’abdomen (muscles expiratoires : les muscles obliques externes de l’abdomen, les muscles obliques internes de l’abdomen, les muscles transverses de l’abdomen, le muscle grand droit de
l’abdomen), qui contribuent ensemble à la modification du volume de la cavité thoracique.
L'alternance de mouvement
Cette alternance de mouvements d’inspiration et d’expiration entraine également une déformation de la cage thoracique nécessaire à une respiration optimale.
La déformation efficiente de la cage thoracique sera permise en grande partie par une bonne mobilité de l’articulation sterno-costale basée au niveau des échancrures du sternum et des articulations costo-vertébrales formées elles-mêmes des articulations costo-corporéales et costo-transversaires.
La contraction et le relâchement du diaphragme permettant cet ensemble de mouvements est induit sous le contrôle des nerfs phréniques. Ces nerfs, un de chaque côté du corps, prennent naissance des racines C3, C4 et C5 entre la troisième et la cinquième vertèbre cervicale. Ils se dirigent caudalement, passent par le thorax où ils assurent l’innervation de la plèvre médiastinale et achèvent leur trajet sur le diaphragme relayant l’innervation sensitive et motrice.
Les nerfs phréniques sont des éléments clés pour maintenir une fonction respiratoire indépendante réussie.
Durant l’inspiration, de l’air nouveau est attiré vers les poumons permettant ainsi d’acheminer de l’O2 de l’extérieur vers les cellules. Durant l’expiration, l’air usé est évacué permettant d’éliminer le CO2 produit durant la respiration cellulaire.
Les impacts de la respiration sur le corps humain
01
Se détendre
Lorsque nous respirons profondément, les poumons absorbent plus d'oxygène, le système nerveux se calme, le rythme cardiaque ralentit, les muscles se détendent et le cerveau à son tour s'apaise.
02
Réduire le stress et l'anxiété
Nous respirons au total 500 millions de fois dans notre vie.
Nous effectuons environ 20000 respiration chaque jour avec un rythme de 12 à 20 fois par minutes. Et pourtant, nous accordons très peu d'intérêt à ce processus vital.
Une bonne respiration favorise notre bien-être et présente de nombreux bienfaits physiques et psychiques.
Cependant, une étude révèle que 60 à 80% des personnes respirent mal. Par mal, on entend une respiration trop courte et superficielle (rapide et courte).
03
Atténuer les douleurs articulaires et musculaires
Une meilleure respiration va favoriser les échanges gazeux dans notre corps et ainsi permettre un meilleur relâchement musculaire, améliorer la qualité élastique de nos muscles et par conséquent réduire les compressions articulaires, souvent responsables de nos douleurs.
Lors des inspirations, nous envoyons de l'oxygène dans le sang alors que les expirations permettent d'en extraire le dioxyde de carbone. Il est donc tout aussi important de prendre de bonnes inspirations afin de bien alimenter le sang que de prendre le temps d'expirer calmement afin d'en évacuer le dioxyde de carbone.
De plus, pour l'exemple des douleurs cervicales et dorsales hautes, une mauvaise respiration, soit une respiration thoracique (par la poitrine), va entrainer une utilisation excessive des muscles du cou et de la poitrine qui vont compenser le manque d'utilisation du muscle diaphragme. Cela aura pour conséquence une fatigue prématuré de ces muscles qui finiront par rester contractés puis douloureux.
04
Réduire la fatigue
Pour produire de l’énergie, certaines cellules, telles que les mitochondries, produisent de l’adénosine triphosphate (ATP) lors de réactions entre les enzymes mitochondriales d’une part et l’O2 et le glucose d’autre part.
Par conséquent, un apport insuffisant d'oxygène (O²) vers les mitochondries ne permettent pas à ces cellules de fabriquer assez d'énergie (ATP) dont notre corps a besoin.
05
Améliorer la concentration
La respiration est un élément clé pour améliorer la concentration. En effet, une respiration lente et profonde favorise la concentration.
Prendre quelques minutes pour se concentrer sur sa respiration peut donc être bénéfique pour améliorer sa productivité et sa performance.
06
Impact sur la digestion et les troubles viscéraux
La respiration est souvent négligée lorsqu'il s'agit de traiter les troubles digestifs. Cependant, une bonne respiration peut aider à réduire le stress et l'anxiété, qui sont souvent des facteurs contribuant à ces troubles.
De plus, lors des inspirations "abdominales", par ses mouvements de contraction, le muscle diaphragme va produire un massage permanant sur les viscères leur permettant de fonctionner correctement.
En pratiquant des exercices de respiration réguliers, vous pouvez améliorer votre digestion et réduire les symptômes désagréables associés aux troubles digestifs.
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En résumé, tout ça et bien plus encore....
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Sur le plan physique
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Augmente votre capacité pulmonaire et votre endurance.
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Vos cellules sont mieux nourries donc vous gagnez en force physique, en mémoire, en capacité à raisonner et enfin vous ralentissez le vieillissement à tout point de vue.
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Vous augmentez votre souplesse.
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Vous renforcez vos muscles intercostaux et vous sentez plus raffermi.
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Vous améliorez la digestion et l'élimination.
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Vous récupérez plus rapidement après un effort.
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Vous améliorez votre sommeil.
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Sur le plan psychique
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Une bonne respiration augmente la concentration et l'attention.
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Vous augmentez votre seuil de tolérance.
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Bien maitriser sa respiration accroît la confiance en soi.
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Sur le plan émotionnel
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Une bonne respiration participe à la régulation du système nerveux.
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Favorise le contrôle de soi.
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Aide à maîtriser les pulsions agressives.
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Favorise la stabilité d'humeur.
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Réduit les tensions émotionnelles.
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